Par-Dr Younes Kalakhy
En implantologie orale et dans le but d’éviter les reconstitutions des déficits tissulaires par des procédés de greffes osseuses, les auteurs ont toujours essayé naturellement de proposer des alternatives moins chronophages, plus ” pratique “afin de contourner des éléments anatomiques tel que les cavités sinusiennes notamment les implants ptérygoïdes.
Dans une revue systématique publiée récemment sur le taux de réussite de la technique
(J Prosthodonte.7 septembre 2022. doi : 10.1111/jopr.13600.) laisse poser bcp d’interrogations parfois sur la médecine factuelle?? dans la mesure où les auteurs ont montré un taux de réussite de 95,5%!!!!
la région pterygo maxillaire en l’occurrence la fosse pterygomaxillaire est un carrefour anatomique central où un grand nombre d’éléments importants passent ,notamment l’Artère maxillaire , le nerf maxillaire , l’artère palatine descendante , les rameaux alvéolaires postero supérieurs , le ganglion sphenopalatin , le plexus veineux ptérygoïde… le risque iatrogène per-opératoire en anesthésie locorégionale est important où les manœuvres de la gestion des complications sont très limitées ??? en outre la variation anatomique est une variable importante dans cette équation ?? la technique de guidage digitale proposée pour la pose chirurgicale , l’expérience du chirurgien et la parfaite connaissance anatomique de cette région anatomique peuvent-elles suffire ???
L’évaluation des bénéfices et des risques des implants ptérygoïdes est en faveur à mon sens de la recherche d’autres techniques moins risquées.
Toute la différence entre d’une part : la décision médicale posée sur un trépied : l’évidence scientifique, le patient, l’expérience du clinicien et j’ajouterai l’environnement professionnel et d’autre part la consommation quasi systématique d’une étude scientifique ??
D’autres analyses et réflexions sur la question seraient souhaitables afin d’optimiser les décisions thérapeutiques.